Autrice de ce dossier : Caroline Bouvier
Pour l’écriture de L’Avare, Molière tire son inspiration d’une pièce latine de Plaute, Aulularia (La Marmite), qui date d’environ deux siècles avant notre ère.
L’avarice d’Harpagon retentit sur toute sa maison : ses serviteurs n’ont que des vêtements sales ou abîmés, ses chevaux meurent de faim, et son fils même emprunte à un usurier qui se révèle être… son propre père ! De son côté, Harpagon ne s’inquiète que de la cassette pleine d’or qu’il a enterrée dans son jardin et est obsédé par la peur d’être volé.
Il a toutefois des projets de mariage. Pour son fils Cléante, il a choisi une riche veuve, pour sa fille Élise, le seigneur Anselme (riche et vieux !) et, pour lui-même, la jeune et belle Mariane. Mais Mariane et Cléante s’aiment, et Élise veut épouser Valère, un jeune homme qui s’est introduit dans la maison comme intendant. Quant aux valets ou aux intermédiaires, ils sont peu décidés à favoriser les projets d’Harpagon, qui ne se soucie pas de les récompenser de leurs peines.
En scène
Mise en scène de Ludovic Lagarde (2014)
Mise en scène de Catherine Hiegel (2009)
Mise en scène de Jean-Paul Roussillon (1969)
Scènes comparées
Acte I, scène 3 – Acte II, scène 5 – Acte IV, scène 5