Autrice de ce dossier : Elsa Caron
Les faits rapportés par la pièce se déroulent sur plusieurs années d’après-guerre : de 1945 à 1952. Dans un atelier de confection pour hommes, à Paris, tenu par Monsieur Léon et Madame Hélène, tous deux juifs ; une nouvelle employée, Simone est engagée. Au milieu des rires, des pleurs et des petits tracas quotidiens, les ouvrières, qui travaillent avec Simone, découvrent le drame de la jeune femme : son mari, un Juif d’origine roumaine, a été déporté en 1943 et n’est pas revenu. Après des années d’attente mêlées d’espoir et d’abandon progressif, Simone devra accepter un simple acte de décès sur lequel ne figurera pas la déportation de son mari. Monsieur Léon et Madame Hélène, hantés par les fantômes du passé, insistent pour qu’elle refasse sa vie.
À sa création, l’impact de la pièce fut tel que Jean-Claude Grumberg s’est vu proposer de faire jouer la pièce par des vedettes. Mais il tenait à ce qu’elle soit jouée par ceux qui l’avaient accompagné dans l’expérience de l’écriture et dans l’épanouissement de sa pièce. Le succès auprès du public et de la presse fut retentissant. L’Atelier est devenu un classique, et l’œuvre théâtrale de référence pour parler de la Shoah.
En scène
Mise en scène de Gildas Bourdet (1999)
Scènes comparées
Scène 1 : « L’essai » – Scène 4 : « La fête »