Lorsqu’on se plonge dans cette pièce de Brecht, on est un peu comme l’astronome derrière sa lunette : on ne cesse de découvrir de nouveaux mondes, des myriades d’idées, des zones nébuleuses et des étoiles nouvelles. Tout finit par tourner et par s’imbriquer. Les moments d’enthousiasme du chercheur, du savant, du poète Galilée cèdent quelquefois au questionnement, au doute, à la colère lucide. Science humaine et science exacte finissent par se rejoindre. C’est ici l’occasion d’explorer de multiples aspects : l’art de la mise en scène et le jeu des acteurs, bien sûr, mais aussi ce que révèle le texte sur l’engagement du scientifique et ses relations complexes au pouvoir, sur l’obscurantisme, les représentations et les infox. De nombreux champs disciplinaires s’ouvrent également à l’étude : les lettres, bien sûr, mais aussi les sciences physiques, techniques et mathématiques, les sciences de la vie et de la Terre, les arts plastiques, visuels et musicaux, la philosophie, l’économie, sans oublier la langue allemande.