« C’est un bon impertinent que votre Molière, avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins », déclare Argan (joué par Molière !) à l’acte III du Malade imaginaire.
Faut-il voir dans cette pièce le testament d’un homme malade chargé d’exorciser la peur de la mort, ou à l’inverse la comédie-ballet d’un homme au sommet de son talent et de sa faveur ?… Ou les deux à la fois ?
Une série de courtes activités sur les choix de scénographie, de costumes et de lumières conduisent les élèves à mesurer comment la mise en scène de Claude Stratz fait du Malade imaginaire une comédie « crépusculaire » qui nous rappelle les conditions de sa création, tout en faisant la part belle au comique farcesque, à la folie du carnaval et à l’énergie de la danse.