Pour Claudia Stavisky, La Vie de Galilée est la pièce la plus « parfaite » du XXe siècle. Comme Éric Ruf, son intention est d’interroger la place de l’Homme, sa responsabilité face au bouleversement climatique et à l’obscurantisme de nos sociétés consuméristes contemporaines. Galilée portait un regard neuf sur un monde en plein bouleversement, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Quelle est la place du scientifique, comme « lanceur d’alerte » ? Quelle est la nature attendue de son engagement, et sa marge de manœuvre ? La mise en scène et les pistes pédagogiques que nous proposons explorent ainsi l’atemporalité de cette pièce, à la fois à travers le texte, la scénographie et la mise en scène. Les extraits choisis invitent aussi le jeune spectateur à observer le chercheur, le savant, non pas comme un acteur situé dans une tour d’ivoire mais, bien au contraire, ancré dans une réalité humaine, sociale, économique.