Le spectacle de Denis Podalydès permet de comprendre que « mettre en scène » n’est pas reproduire une réalité historique. Il s’agit de travailler ici sur l’omniprésence, en scène, de Cyrano – après une mise en attente qui dure jusqu’à la fin de la scène 3 de l’acte I – et sur l’introduction à une atmosphère à la fois tumultueuse et poétique qui s’éloigne de la simple reproduction d’une réalité du XVIIe siècle. Ce parti pris de mise en scène de Podalydès est aussi l’une des explications du maintien du spectacle à l’affiche de la Comédie-Française depuis 2006.