Britannicus, en tant que tragédie du pouvoir, questionne le politique avec cruauté : un bon dirigeant doit-il se faire aimer ou doit-il se faire craindre ?
La guerre pour l’accès au pouvoir est sans merci, elle dénature jusqu’à la relation entre un fils et sa mère.
L’antichambre, transformée dans la scénographie du metteur en scène en salle de réunion où le pouvoir décide du sort des rivaux politiques, symbolise cette dialectique. Renforcée encore par l’actualisation des costumes, cette esthétique évoque les séries télévisées House of cards ou Borgen, pour mieux plonger le spectateur dans la noirceur d’un monde sans pitié.