Evelyne Broudoux

Par Anne Rabeau,
[juin 2014]

Mots clés : sciences de l'information, document électronique

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Evelyne Broudoux est Maître de conférence en Sciences de l'information et de la communication à l'INTD, elle est membre permanent de l'équipe de recherche DICEN - EA 4420 (INTD-CNAM).

Parlez-nous de vous… Qu'est-ce qui vous a amené à vous spécialiser dans les sciences de l'information et de la communication ? Quel chemin vous y a conduit ?

C'est une question difficile qui suppose se retourner sur un passé toujours vivant et trier ce qui pourrait être utile à celles et ceux qui souhaiteraient entreprendre une formation et des recherches liées à l'information, la documentation et la communication.

Il m'est difficile ici de présenter un parcours linéaire, mais plutôt un ensemble de lectures, de rencontres et d'expériences professionnelles qui jalonnent un trajet conduisant vers des études supérieures liées à la recherche… Ceci commence par la lecture du « Choc du futur » d'Alvin Toffler. Ce livre de la fin des années 1970 m'a ouvert les yeux sur les mutations sociotechniques de nos sociétés post-industrielles et la faculté d'adaptation grandissante exigée face à l'accélération des innovations et l'instabilité qui en découle. Mais cette révolution annoncée de la communication avait déjà pris d'autres visages que les praticiens du Collège invisible de Palo Alto ont théorisés et qui m'ont été d'un bon éclairage dans une démarche autodidacte.

D'un point de vue professionnel, c'est l'imprimerie dans laquelle j'ai eu la chance de travailler (Les Éditions polyglottes, rue de Charenton à Paris), qui a décidé de mon orientation : la différence entre les techniques de reproduction imprimée des linotypes et des presses typographiques qui tournaient au rez-de-chaussée alors qu'à l'étage les techniciens high-tech de l'époque photogravaient les plaques offset m'a durablement impressionnée. Je peux dire aujourd'hui que oui, j'ai été conduite à une réflexion épistémologique sur la nature technique du lien unissant l'écriture et ses supports, de par ma pratique professionnelle et simplement par ma capacité à m'interroger.

Ce n'est qu'après avoir conduit un projet d'informatisation chez mon dernier employeur-éditeur que je me suis intéressée au « multimédia » dans le milieu des années 90 avec la préparation d'un DU dirigé par Pierre Barboza à l'IUT de Villetaneuse, au moment de la connexion des étudiants en université à l'internet. De Paris 13 à Paris 8 il n'y avait qu'un pas à faire et j'ai entamé des études en commençant par une Maîtrise, un DEA et pour finir un Doctorat au sein du département « Hypermédia » fondé par Roger Laufer, lui-même auteur d'une Introduction à la Textologie, traitant de la généalogie des éditions d'un texte. Ce département fédérait des enseignants-chercheurs – à l'époque un peu en marge de l'Information et Communication – : des littéraires, des informaticiens, des philosophes… essentiellement des praticiens et des théoriciens de l'écriture numérique poétique qu'elle soit générative ou hypertextuelle mais aussi des précurseurs du « document numérique » s'intéressant aux langages, aux modèles et à la conception de systèmes de recherche d'information. Ma thèse de 2003 intitulée « Outils, pratiques autoritatives du texte – constitution du champ de la littérature numérique » visait à mettre en perspective la « rupture » technique du numérique et l'émergence de la littérature rassemblant des œuvres conçues pour être lues, actées sur écran. Les nouvelles conditions d'écriture et de conception des œuvres ont créé de nouvelles figures d'auteurs et du coup ont modifié le champ de leur reconnaissance, au point d'ébranler l'auteur « original » construit par l'imprimerie-librairie au XVIIe et XVIIIe siècle, mais qui perdure encore aujourd'hui.

Pouvez-vous citer des œuvres, des auteurs qui rentrent directement dans le champ de l'écriture numérique ?

La Opens external link in new windowgalerie virtuelle de la BNF [1] héberge un bel échantillon d'œuvres-frontières, d'autres se situent aux limites de la poésie sonore et visuelle comme les revues d'auteurs (Julien D'Abrigeon et http://tapin2.org/ ou L.L. de Mars et Opens external link in new windowLe Terrier [2]). Des collectifs comme la Opens external link in new windowrevue BleuOrange [3] publient régulièrement des œuvres et des portraits d'écrivains numériques. Des auteurs comme François Bon sont devenus éditeurs de livres numériques (http://www.tierslivre.net/ ).

Les techniques d'écriture se complexifient avec le numérique, il existe des outils qui gèrent la matière documentaire au sein même des traitements de texte, ou bien qui créent des arborescences de liens internes au disque dur ou externes vers le web. Selon l'orientation professionnelle, les outils d'écriture et de lecture numérique peuvent devenir très divers et compliqués à utiliser, l'écriture numérique est une écriture technique.

Quelle est votre point de vue sur les modèles économiques du livre numérique ?

Permettez-moi de traiter tout d'abord des formats. Actuellement les livres numériques au format pdf ou epub sont soit des versions numériques de livres imprimés, soit des créations originales conçues pour être numériquement manipulées. Vendre une version numérique d'un livre au même prix que sa version imprimée relève de l'escroquerie (surtout lorsqu'il s'agit d'une numérisation en mode image) et tue le marché dans l'œuf. De plus, l'offre actuelle est peu diversifiée : les « bouquets » présélectionnés limitent le choix des bibliothèques et centres de documentation et entravent la diversité. S'ajoutent à cela, les plateformes propriétaires n'ouvrant qu'un seul format d'ebooks, leur location et le nombre limité de lectures autorisées qui entre en contradiction avec la mission principale des acteurs publics : favoriser et encourager la lecture. Enfin, les « livres numériques » à lecture enrichie conçus pour être manipulés et lus sur différents supports se font encore attendre. Il faudrait encourager la création dans ce domaine et accorder des subventions comme le fait par exemple le CNC [4] pour la conception des web-documentaires.

Dans le champ des SIC comment et où vous situez-vous ?

Question complexe, car il est difficile de ne pas se trouver à une intersection dans les SIC… Mais je choisirai la métaphore de l'emboîtement pour caractériser ma démarche : aujourd'hui, on ne peut étudier la communication sans s'intéresser à l'information-documentation et l'on ne peut se situer dans l'information-documentation en faisant l'impasse de la communication. L'apport de Roger Pédauque est majeur : la tentative de définition du document numérique comme un objet de médiation, porteur de contenus intelligibles dont l'informatique peut faire varier la forme en fonction d'une structure, est symptomatique des défis actuels à relever dans les SIC. Les enjeux sociétaux sont importants : le numérique formate, modèle, façonne des objets communicationnels et informationnels qui à leur tour fabriquent des comportements. Des algorithmes calculent des voisinages, des classifications, des recommandations et nous sommes « mis ensemble » selon nos goûts dans des réseaux sociaux, des blogs, des forums – notre participation à ces dispositifs mériterait des descriptions et des analyses très fines. Mais comment « sommes-nous ensemble » dans les espaces publics hérités des générations précédentes ? Ces espaces communs que nous partageons physiquement : les places, les cafés, les gares, les routes, les écoles, etc. ? Il n'apparaît qu'un agglomérat d'individualités en concurrence qui ne connaît que rarement le plaisir de la « mise en commun » et une profonde ignorance faisant mépriser la « chose publique ».

Mon approche scientifique est située et en prise avec les évolutions sociétales et techniques actuelles et il m'est devenu impossible de penser l'une sans l'autre.

Appartenez-vous à des réseaux sociaux professionnels ? Que vous apportent-ils pour vos recherches ?

En tant qu'enseignante-chercheuse de l'INTD, j'ai accès aux réseaux de l'ADBS et du GFII. Nous ne pouvons pas tout surveiller dans nos domaines et connaître les intérêts des professionnels, être à l'écoute de leurs besoins (en matière de formation par exemple) ne peut qu'enrichir une relation qui ne doit pas être interrompue.

Dans votre domaine sur quoi travaillez-vous plus précisément ? Comment orientez-vous vos recherches ?

D'une manière générale, je travaille sur la construction des autorités, les formes prises par les autorités informationnelles, les dispositifs numériques participatifs et collaboratifs ainsi que les genres éditoriaux associés. Tout ceci concerne le web. La visibilité des documents et des personnes dans l'espace des liens hypertextes du web se construit, se soigne, se gère. Ceux qui l'ont compris se retrouvent « têtes de pont » dans les réseaux qui fabriquent de la notoriété. Avec la notion d'« autorité informationnelle », je cherche justement à modéliser les formes logicielles de construction d'autorité. Les dispositifs numériques participatifs et collaboratifs (dont Wikipédia constitue l'emblématique exemple) susceptibles de renouveler les formes d'organisation collective sont extrêmement intéressants à observer. Les genres éditoriaux se distinguent des genres littéraires par la prise en compte de l'influence des formes matérielles de production et de diffusion sur le traitement stylistique des contenus. La fonction éditoriale se fond en une architecture qui peut être négociée ou bien être distribuée entre les acteurs situés à distance, selon les dispositifs.

D'une manière générale, je souhaite réhabiliter l'expérience et les descriptions dans nos méthodes, ce qui n'empêche nullement les modélisations et l'abstraction. C'est en faisant remonter du terrain les données (grounded studies) que je construis un cadre pour rendre mes recherches et résultats lisibles et compréhensibles – dont j'aimerais qu'ils le soient par tous. J'ai découvert récemment l'approche phénoménologique d'Alfred Schütz – utilisée par le courant de l'information behavior aux États-Unis – qui sert à la caractérisation sociale des transferts de connaissance et m'apparaît très riche à exploiter dans le contexte de la recherche d'informations.

Qui est Alfred Schütz ?

Alfred Schütz a mis en perspective la construction sociale des connaissances en établissant en 1947, dans une approche phénoménologique, une typologie des rôles à partir du désir citoyen d'être « bien informé ». Il a très peu publié de son vivant, mais ses élèves Berger et Luckmann ont rassemblé ses écrits et leur principal ouvrage « La construction sociale de la réalité » tiré des enseignements de Schütz est mondialement connu. Si la « sociologie compréhensive » de Schütz est très peu utilisée actuellement en sociologie, ses apports ont été intégrés dans les cadres théoriques de la recherche d'information en Amérique du Nord.

Pensez-vous que le phénomène de la folksonomie permette un transfert de connaissances ?

Formulé comme cela, je répondrai que non, il s'agit plutôt de transfert de ressources. Les folksonomies sont des listes de mots-clés produits par les internautes en situation de recherche et de collecte d'informations. Les folksonomies apportent une diversification dans la manière de décrire différents types de ressources (documents, événements, opinions, etc.). Leur branchement avec les vocabulaires contrôlés enrichit les accès du catalogue d'un centre de ressources documentaires. Si « transfert de connaissances » il y a, ce serait peut-être dans une mise œuvre pédagogique, au moment de la caractérisation par les élèves des ressources, une meilleure connaissance et donc appropriation de la classification documentaire. Une autre façon d'expérimenter les folksonomies serait d'utiliser les hashtags dans le cadre d'un événement pour partager des informations, aussi afin de recueillir des commentaires et des liens hypertextes visant à compléter et interpréter l'événement en question.

Il est un point fort intéressant lié à vos recherches : le PageRank, la théorie des graphes et la mesure de l'autorité. Pouvez-vous nous en parler ?

Les acteurs déployant des algorithmes de classement des résultats de la recherche d'information sur le web indexé ambitionnent de se voir reconnus comme des « autorités », c'est-à-dire souhaitent que les usagers acceptent – comme allant de soi – sans contestation ni critique leur système de classement. Or les contenus classés ne sont pas évalués qualitativement, mais remontent dans les résultats grâce à un score de notoriété, réalisé par le comptage du nombre de liens hypertextes entrants ou sortants des « sites web » – c'est la base du PageRank. Bien sûr, des variables de « qualité » et de « sociabilité » viennent pondérer ou étayer ces calculs quantitatifs, mais l'essentiel pour ces acteurs est de créer des machineries qui vont monnayer ces liens hypertextes.

Sur quoi aimeriez-vous insister auprès des professeurs-documentalistes ?

Ce sur quoi il faudrait insister, c'est la nécessité de garder une attention sur l'évolution technologique qui structure et transforme les activités de recherche d'informations.

C'est un grand défi aujourd'hui qui est proposé aux professeurs-documentalistes tant en termes disciplinaires que pédagogiques. Le numérique a transformé l'approche documentaire et donne à croire que l'on obtient tout très facilement, à portée de main. Reconnaître la fiabilité des sources, estimer les formes d'autorité sont les bases d'acquisition des connaissances qui doivent impérativement être enseignées.

Les systèmes de classification des savoirs sont remis en cause par la recherche « plein texte » dans une masse informationnelle croissante et déstructurée. La transversalité des liens hypertextes est tout aussi révolutionnaire que les renvois de l'encyclopédie de Diderot et D'Alembert, encore faut-il avoir compris comment s'organisent les connaissances et les disciplines… Certes, nous avons XML et ses RDFs et la convergence sémantique entre les métadonnées des systèmes documentaires et celles des contenus du web sera source d'intelligibilité. Encore faudra-t-il éviter les tentatives de contrôles de ces métadonnées qui ne manqueront pas de se produire. L'univers des « big data » est un gigantesque chantier de données à exploiter. La thématique de la 5e Conférence « Document numérique et Société » sur les valeurs et les enjeux de l'Open et du Big Data attend vos contributions. L'appel à communications est lancé (http://docsoc2015.sciencesconf.org ). À vos <s>stylos</s> ! claviers !

Les professeurs-documentalistes s'attachent à travailler avec les élèves la notion d'auteur. Avez-vous des pistes à leur donner ?

La notion d'auteur doit être impérativement déconstruite pour comprendre les tensions actuelles que l'on peut diviser en deux sortes : l'une concerne la circulation des contenus dont il est difficile de vérifier la provenance, d'estimer les légitimations ; l'autre concerne l'extrême facilité de dé(re)montage des œuvres par la copie, le mixage, la compilation de leurs extraits. La figure de l'auteur « original » marquant son époque par la profondeur de sa réflexion, sa capacité à créer des œuvres scientifiques ou artistiques, doit être sauvegardée. Mais la capacité à devenir soi-même « auteur » doit aussi être enseignée, sous ses multiples formes…

Pour aller plus loin

Bibliographie

Articles archivés en préprint sur ArchiveSi : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/aut/Broudoux/

Evolution des modèles éditoriaux

  • Broudoux E. « Le documentaire élargi au web » in « Le(s) Multi-média(s) ». Les Enjeux de l'information et de la communication, décembre 2011. http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2011-dossier/Broudoux/index.html
  • Broudoux E. « L'exercice autoritatif du blogueur et le genre éditorial du microblogging de Tumblr » in « Les blogs : écritures d'un nouveau genre » (dir. Christèle Couleau, Pascale Hellégouarc'h). Itinéraires LTC, n°2010-2. pp. 33-42. L'Harmattan, septembre 2010.
  • Broudoux E., Chartron G. « Edition en ligne comparée : repositionnement d'acteurs, pratiques émergentes » in « Enjeux et usages des TIC. Dynamiques de développement : au carrefour des mondes ». Colloque international EUTIC : 22-25 octobre 2008, Lisbonne, pp 353-369.
  • Broudoux E. « Editer et publier en ligne : la proximité entre auteurs et amateurs » in « Enjeux et usages des TIC : Mutations des logiques éditoriales ». Colloque international EUTIC : 8-10 novembre 2007, Gutenberg, pp. 449-457. Athens, 2008.
  • Deseilligny, O., Broudoux, E., Bouchardon, S., « Création littéraire en ligne : stratégies auctoriales et modèles éditoriaux » in « Enjeux et usages des TIC : Mutations des logiques éditoriales ». Colloque international EUTIC : 8-10 novembre 2007, Gutenberg, Athens, 2008.

Communication scientifique

  • Broudoux E. « Participer, coopérer et collaborer en milieu scientifique… » in Dossier : Figures de la participation numérique : coopération, contribution, collaboration. Cahiers de la SFSIC n°9, Janvier 2014.
  • Broudoux E. « L'écosystème scientifique à l'heure de la participation sur le web » in H2PTM 2013 (Hypertexte et hypermédia - Produits, Outils et Méthodes). Hermès/Lavoisier, novembre 2013.
  • Besagni D., Broudoux E., Fabry C., François C., Roussel C. « Références scientifiques en ligne : folksonomies et activité des groupes ». 8e colloque international d'ISKO-France, 2011. Hermès 2012, pp. 295-318.
  • Broudoux E., Chartron G. « La communication scientifique face au Web2.0 : premiers constats et analyse » in « 20 ans d'H2PTM (Hypertexte et hypermédia - Produits, Outils et Méthodes) : Rétrospective et Perspective ». H2PTM'09. Hermès/Lavoisier, septembre 2009.

Objets informationnels

  • Broudoux E., « Réseaux sociaux, réseaux documentaires : vers la dilution ? » in Documentaliste-Sciences de l'information, Vol. 50, N°2. 2013.
  • Broudoux E., Chartron G., Chaudiron S. « L'architecture de l'information : quelle réalité conceptuelle ? » Etudes de communication, N°41, pp.13-30, 2013.
  • Broudoux E. 24 mai 2012. « Quelles lectures du tagging ? Modélisation, techniques, usages » in VSST 2012. Document numérique Vol. 16 N°1, pp.55-71, 2013, pp. 55-71
  • Broudoux E. « Indexation collaborative : traces de lecture et constitution de communautés » in Bibliothèques 2 à l'heure des médias sociaux, p.125-134, Editions du Cercle de la Librairie, 2012.
  • Broudoux E., Scopsi C. (dir.). Dossier « Métadonnées du web : les enjeux autour des techniques d'enrichissement des contenus » in Revue Etudes de communication. Numéro 36, 2011.
  • Broudoux E. « Qu'est-ce qu'informer ? » Cahiers de la SFSIC n°6, Juin 2011.
  • Broudoux E. « Indexation collaborative : entre gain informationnel et déperdition conceptuelle ? » in « Traitements et pratiques documentaires. Vers un changement de paradigme ? », Actes de la conférence Document numérique et société. pp. 167-190, ADBS, novembre 2008.
  • Broudoux E. Construction de l'autorité informationnelle sur le web (dir. Skare R., Windfield Lund N., Varheim A.) in « A Document (re)turn (contributions from a research field in transition) ». Peter Lang/Europäischer Verlag der Wissenschaften, pp.265-278, mars 2007.

Document numérique, Création numérique

  • Boustany J., Broudoux E., Chartron G. (dir). « La médiation numérique : renouvellement et diversification des pratiques ». Actes de la 4e conférence « Document numérique et Société ». DeBoeck, 252 p., novembre 2013
  • Broudoux E., Hassany P., Chartron G. (dir.). « Documents, contenus numériques : politique en question », IEP, Aix-en-Provence. Actes de la 3e Conférence Doc-Soc 2010. ADBS, novembre 2010.
  • Broudoux E., Chartron G. (dir.). « Traitements et pratiques documentaires. Vers un changement de paradigme ? » Actes de la 2e Conférence Doc-Soc 2008. ADBS, 452 p., novembre 2008.
  • Deseilligny, O., Broudoux, E., Bouchardon, S., « Création littéraire en ligne : stratégies auctoriales et modèles éditoriaux » in « Enjeux et usages des TIC : Mutations des logiques éditoriales ». Colloque international EUTIC : 8-10 novembre 2007, Gutenberg, Athens, 2008.
  • Broudoux E. (et all.) « Auctorialité : production, réception et publication de documents numériques » (dir. Pédauque T. Roger) in « La redocumentarisation du monde ». pp.183-204, Cepadues, janvier 2007
  • Bouchardon S., Broudoux E., Deseilligny O., Ghitalla F. « Un laboratoire de littératures. Littérature numérique et Internet ». Bibliothèque publique d'information/Etudes et Recherche, 264 p., mars 2007.
  • Chartron G., Broudoux E. (dir.). « Document numérique et société ». Actes de la conférence Doc-Soc 2006, ADBS, 342 p., septembre 2006.

Notes de bas de page

[1] La galerie virtuelle de la BNF : http://gallery.dddl.eu/fr/accueil/

[2]Le Terrier : http://www.le-terrier.net/index2.html

[3] La revue bleuorange : http://revuebleuorange.org/

[4] CNC : Centre national du cinéma et de l'image animée