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par Elisabeth Artaud, Claire Filleul, Roman Madjarev,
[février 2016]
Mots clés :
Introduction
Les missions du référent culture
Les professeurs documentalistes référents culture
+Entretien avec Marie-Dominique Verniolle
+Entretien avec Aurélie Laurière
+Entretien avec Yannick Lepoann
La formation du référent culture
Conclusion
Bibliographie
La circulaire n°2010-012 du 29 janvier 2010 précise les éléments à mettre en œuvre pour favoriser l'essor de la vie culturelle au lycée. Plusieurs points précis y sont mentionnés avec notamment la « généralisation des partenariats », le « développement de la culture cinématographique » des élèves, mais aussi celle liée aux médias ; l'accent est également mis sur l'importance de la « pratique » pour les lycéens.
C'est donc dans ce cadre, et pour la mise en œuvre et le pilotage de ces actions stratégiques que le « Référent culture » s'est vu institué. Désigné dans chaque lycée, il est le plus souvent un enseignant volontaire, et « a pour mission d'assurer la cohérence, la qualité et le suivi de la mise en œuvre du volet culturel du projet d'établissement [1] ». Ce sont trois axes primordiaux qui président à l'action du « Référent culture » au sein de son lycée : il s'agit pour lui d'animer et coordonner la vie culturelle de l'établissement, de faciliter l'émergence et la mise en place des projets culturels, et de valoriser les actions d'éducation artistique et culturelle.
A ce titre des initiatives locales soulignent le rapprochement nécessaire [2] entre vie lycéenne et mission de « Référent culture », comme un moyen de favoriser l'autonomie et la responsabilité des élèves. L'implication nécessaire de la Maison des Lycéens dans les actions en Art et culture est ainsi présentée comme une des missions principales de ce dispositif selon la Circulaire n°2010-009 du 29 janvier 2010 : « La Maison des lycéens est essentielle à la vie culturelle de l'établissement. Elle élabore son programme, en complément de l'éducation artistique et culturelle dispensée dans les enseignements et peut également être à l'initiative d'expositions, de déplacements culturels, de participation à de grandes causes humanitaires. Elle peut organiser des débats portant sur les questions d'actualité. »
La mise en place des « parcours d'éducation artistique et culturelle » pour chaque élève [3] recoupe et complète largement les missions du « Référent culture ». Les trois piliers qui structurent ces « parcours » : connaissance, pratique et rencontre, sont, en un sens, le pendant du volet culturel du projet d'établissement, et balisent les projets d'éducation artistique et culturelle pouvant être mis en place dans les lycées. Les missions confiées aux « Référents culture » les invitent donc à renseigner et aiguiller les enseignants désireux de monter des projets, mais elles participent également à initier des rapprochements et développer des partenariats avec les structures culturelles, élément primordial des parcours à travers son axe « rencontre ».
Pour les référents culture, la question de la valorisation des actions d'éducation artistique et culturelle se décline sur plusieurs échelles. Il s'agit premièrement d'avoir une démarche de communication et de sensibilisation des actions menées au sein même de l'établissement, avec pour cible la communauté éducative au sens large : les enseignants, les élèves, mais aussi leurs parents. Les moyens pouvant être mis en œuvre pour la valorisation des actions sont divers et peuvent être multipliés dans le courant de l'année.
Les actions d'éducation artistique et culturelle impliquent notamment l'utilisation des médias de l'établissement (ENT, site internet, journaux lycéens web, papier, radio), la presse locale, ou encore la mise en place d'évènements spécifiques et ouverts au public (exposition qui vient conclure un projet lié aux arts plastiques par exemple). Ils sont validés enfin par la remise d'un bilan d'activité, présenté le plus souvent en conseil d'administration.
Ces actions sont valorisées notamment grâce au partenariat avec les DAAC [4] et les conseillers d'éducation artistique et culturelle des DRAC [5]. La valorisation d'actions peut exister, d'une part grâce à la réflexion sur la production de ressources pédagogiques s'appuyant sur des cas concrets d'une part, et d'autre part par l'alimentation en témoignages valorisant les projets, des formations pouvant être mises en œuvre à l'échelle académique.
Il s'agira de faire valoir les partenaires impliqués et notamment les structures culturelles associées aux projets. Les services pédagogiques de ces structures (souvent partie prenantes des projets) participent également au rayonnement des actions réalisées.
[1] Ibid
[2] http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Art_culture_sport/27/7/PPT_Vie_Lyceenne_Montpellier
[3] Institués par la circulaire n°2013-073 du 5 mai 2013 parue au BO n°19 du 09 mai 2013
[4] Délégués Académiques à l’Action Culturelle
[5] Direction Régionale des Affaires Culturelles