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Le hiatus est important entre lycées et universités tant au niveau des espaces, que des outils, des formés, de la formation dispensée dans le domaine info- documentaire.

Le développement des TIC, la surabondance de ressources, d'informations à travers le web a aussi changé la donne pour les lieux de savoirs que sont les CDI, BU, BM. Avec le numérique, ceux-ci ont perdu leur exclusivité pour l'accès au savoir [1]. Le public des jeunes (lycéens, étudiants) a aujourd'hui les moyens de se rendre indépendants des lieux de ressources. Ils trouvent d'ailleurs réponse à une partie de leurs questions grâce à l'évolution des moteurs de recherche, permettant une recherche intuitive.

Pour autant, ces lieux ne sont pas désertés mais investis d'une autre façon, comme lieux pour se retrouver, travailler seuls ou en groupe et offrent un contexte favorable pour les apprentissages qu'il faut exploiter. Le numérique, s'affranchissant des lieux physiques et des temps, doit être un atout et non un frein pour développer les apprentissages et les compétences nécessaires pour devenir un acteur éclairé et efficace dans la « société de l'information »

Les expérimentations tentées ou développées à travers le territoire national montre que ces rapprochements, mutualisations peuvent avoir des effets positifs sur les lycéens.

Elles gagneraient à être analysées, mutualisées, afin d'en faire ressortir les éléments pour mettre en place une réelle continuité d'éducation à l'information qui intègre les enjeux économiques, politiques, culturels devenus aujourd'hui des impératifs sociétaux.

Notes de bas de page

[1] Devauchelle, Bruno. Comment le numérique transforme les lieux de savoirs. FYP Editions, 2012