Sept estampes japonaises
- 2021 -
- MUSÉE GEORGES LABIT -
- Ecole élémentaire publique Montizalguier
Œuvre étudiée
Sept estampes japonaises
Katsushika Hokusai - Totoya Hokkei - Utagawa Sadahide - Utagawa Yoshitora -Utagawa Kuniyoshi - Utagawa Kunisada - Utagawa Hiroshige
Estampes japonaises n° 3 Serpent et pastèques (surimono) - n°8 Le Mont Fuji dans les nuages (surimono) - n° 19 La fuite de Tokiwa Gozen et ses fils (les héros populaires) -n° 27 Acteur de kabuki en Daruma (référence aux religions)- n° 30 Beauté cueillant une branche de cerisier en fleurs (images de belles femmes)- n° 33 La fête des garçons (les fêtes) - n° 42 La traversée du fleuve Oi (les 53 relais de la route du Tokaido)
Epoque d'Edo (1603-1868)
Établissements
- Ecole élémentaire publique Montizalguier RUE DE GUETHARY 31240 L'Union 05 61 09 61 16
Compte rendu du projet et médiation
Avant la nuit européenne des musées
Pendant la fermeture des lieux culturels, les CE2 ont découvert le monde de l'estampe japonaise à travers la lecture du roman "Le vieux fou de dessin". Des estampes authentiques ou reproduites de l'époque Edo ont été montrées à toute la classe. Le projet en lien avec le Musée Georges Labit a pris forme avec la rédaction, par équipes de deux élèves mêlant CP et CE2, des textes de présentation de chacune des estampes choisies ainsi que de saynètes qu'elles permettaient d'imaginer.
Attendue avec impatience, la visite de découverte du musée le mercredi 9 juin aura été la seule sortie scolaire de cette nouvelle année de confinement. La classe, partagée en trois groupes, aura suivi avec grand intérêt les ateliers de découverte de la collection japonaise de Georges Labit, de rencontre avec la technique de la gravure sur bois ainsi que de mise en couleurs d'une estampe.
Il ne restait plus qu'à se mettre nos textes en bouche et en gestes au moyen de quelques répétitions avant le grand soir.
Après la nuit européenne des musées
La météo aura été clémente ce lundi 28 juin aux alentours de 19 h 30 où les élèves, sur l'estrade dressée dans le cadre privilégié du jardin du musée, ont fait entendre leurs textes avec la force requise pour contrer les vrombissements de scooters, les passages de trains et les sirènes d'ambulances. Le petit livret où étaient reproduites les sept estampes, gracieusement imprimé et offert par les médiatrices du musée, a permis à chaque spectateur de suivre toutes les étapes de cette présentation.
La classe a prouvé qu'elle s'était imprégnée de ce pan de la civilisation du Japon. L'estampe, qui a constitué pendant des siècles le seul vecteur de diffusion d'images, fait désormais partie de leur bagage culturel. Le projet aura également permis à chacun de progresser dans le contrôle de sa voix et de ses gestes, au moyen d'un projet collectif qui requérait la coopération de tous à chaque instant de sa réalisation.
A l'issue de cette médiation scénique, les familles bénéficiaient d'une visite "privée" de toutes les salles du Musée où les enfants accompagnaient leurs parents pour leur faire partager leur connaissance des arts du Japon, ouvraient le tiroir de "leur" estampe... et les entraînaient vers la momie égyptienne du sous-sol !