La classe, l'œuvre!

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Valoriser les projets éducatifs artistiques et culturels

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Préhistoire percutante

  • 2023 -
  • MUSÉE D'ARCHEOLOGIE DE NICE - SITE PRÉHISTORIQUE DE TERRA AMATA -
  • Ecole élémentaire Ariane Cassin

Les élèves de la classe de M. LUIGI vont écrire un dialogue entre un enfant de notre époque perdus dans le musée et l’éclat de la dent de lait d’un petit Homo heidelbergensis de 7 ans. Cet échange sera illustré par des ambiances sonores et des images projetées.

Œuvre étudiée

Le grand moulage du sol DM

Henry de Lumley
Le gisement préhistorique de Terra Amata a livré 26 niveaux d’occupations humaines. Un moulage de l’un de ces sols a été réalisé et exposé au rez-de-chaussée. Il s’agit d’un des plus grands moulages d’un sol préhistorique exposé. On peut y voir les traces laissées par ces Homo heidelbergensis, comme l’un des plus anciens foyers de l’humanité, les plus anciennes traces de cabanes, des outils, des éclats d’outils, des os et des coprolithes (excréments fossilisés).

Établissements

  • Ecole élémentaire Ariane Cassin 5 AVENUE GENERAL OLRY 06300 Nice 04 97 00 08 92

Compte rendu du projet et médiation

Avant la nuit européenne des musées

Les élèves travaillent avec un professeur de musique du conservatoire de musique de Nice afin de rythmer le dialogue entre l'enfant de notre époque perdu dans le musée et le petit morceau de la dent de lait d'un enfant préhistoriques de 7 ans.

Ils travaillent aussi sur les images grâce à l'enseignant amateur de photographie. Les élèves y sont sensibilisé et ont pour objectif de projeter des visuels créés en classe.

Ainsi, ce dialogue sera porté par une ambiance sonore et visuelle.

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Après la nuit européenne des musées

Pour cette édition 2023 de « la classe, l’œuvre », les adultes sont venus nombreux assister au spectacle des élèves de l’école René Cassin à Nice. Au total, plus d’une cinquantaine de personnes réunissant, parents, frères, sœurs et amis ont pu voir l’aboutissement du travail effectué tout au long de l’année.

L’enseignant, M. VIRGIL LUIGI, a réussi à fédérer autour de sa classe plusieurs acteurs qui ont aidés les élèves à la réalisation du projet :

Ben et Orphée pour l’intervention photo et le support technique ainsi que deux associations (Le Cercle Rouge et Sept Off).

Christophe Pérez et Sabine Peroual, professeurs de chant et de percussions au Conservatoire à Rayonnement Régional Pierre Cochereau, sont intervenus dans le cadre d’un partenariat.

Enfin, Julie Palmieri, professeur de Français au Collège Maurice Jaubert à Nice a travaillé avec les élèves sur les dialogues.

Tous étaient présents lors de la restitution.

Les élèves et l’enseignant ont imaginé un dialogue entre un enfant venu avec sa classe visiter le musée de Préhistoire de Terra Amata et l’âme du petit Homo heidelbergensis de 6/7 ans qui a perdu sa dent de lait retrouvée par les fouilleurs et exposée à l’étage. Ce petit Homme préhistorique explique la vie, ici, il y a 380 000 ans par le biais du grand moulage du sol DM et des traces du campement qu’il a livré.

Ce samedi 13 mai 2023, à 14h00, chaque élève a pris place devant un instrument de musique à percussion.

Au son d’un rhombe (instrument de musique préhistorique encore utilisé de nos jours), les lumières s’éteignent. Les photos réalisées lors des ateliers sont projetées sur le grand mur blanc du musée. Chaque cliché illustre les sujets abordés.

Le dialogue commence, ponctué de chants, de percussions de galets (rappelant la plage marine où ces Hommes préhistoriques venaient camper il y a 380 000 ans), de percussions corporelles et de percussions avec des instruments de musiques. Le dialogue se termine, les lumières s’allument et la classe chante en chœur « y a d’la joie ». 

Chaque élève a été parfait dans son rôle, aucune fausse note. Tous ont été impliqués et investis. Le spectacle a reporté un vif succès. Il ponctue de la plus belle manière tout le travail réalisé durant l’année. Le public a été conquis et les superlatifs ne manquaient pas.