Ralentir le rythme du vieillissement
Pendant des siècles, les principales causes de mortalité avaient pour origine des virus, des parasites, des bactéries… Grâce aux vaccins ou aux antibiotiques, les progrès de la médecine aux XIXe et XXe siècles ont permis d’augmenter la durée de vie moyenne des humains. Aujourd’hui, le défi de la longévité se heurte à la compréhension de la chimie de notre horloge biologique, dernière frontière à abolir pour vivre 150 ans. Miroslav Radman, généticien, est le pionnier de ces questions.
compléments pédagogiques
Au cours de cet entretien, Miroslav Radman évoque l’évolution des principales causes de mortalité au cours de l’histoire. Il y a un siècle, il s’agissait principalement de pathogènes (parasites, bactéries et virus), mais grâce aux progrès de la science, de la médecine et de l’alimentation, à la mise au point de vaccins et à la découverte des antibiotiques, une majeure partie de ces fléaux est en passe d’être maîtrisée.
Aujourd’hui, la première cause de mortalité (dans les pays développés) est le vieillissement. Nos sociétés se posent alors la question de la chimie du vieillissement. Des travaux de recherche ont montré l’existence d’une « horloge biologique », tournant plus ou moins vite selon les espèces ou selon les individus.
Miroslav Radman pense qu’il doit être possible d’intervenir sur cette horloge et de ralentir le rythme du vieillissement.
Entretien avec Miroslav Radman.
- Pathologies parasitaires, virales ou bactériennes
- Méthodes préventives (vaccination) ou curatives (antibiotiques)
- Vieillissement cellulaire
La première partie de cette séquence vidéo permet de mettre en perspective les connaissances apportées dans les chapitres des référentiels abordant les pathologies parasitaires (1re STL, enseignement de spécialité biotechnologies) ou le fonctionnement du système immunitaire comme moyen de maintien de l’intégrité de l’organisme (terminale S, enseignement de SVT thème 3A et terminale STL, enseignement de CBSV chapitre 3.3).
La seconde partie traitant du vieillissement cellulaire et des horloges biologiques ne figure pas dans les programmes mais peut éventuellement servir d’ouverture sur d’autres mécanismes de maintien de l’intégrité de l’organisme.