Le soi et le non soi
Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences nous explique ce qui fait la différence entre le soi et le non-soi. Pour les immunologistes en effet, chaque individu est singulier, il possède ses propres molécules et il est quasiment impossible de trouver deux individus ayant le même patrimoine biologique, ce qui n’est pas sans poser de graves problèmes en cas de greffes…
compléments pédagogiques
Jean-François Bach explique la notion de « soi » : c’est ce qui nous appartient, c’est-à-dire des molécules propres à chaque individu. Il est possible de mettre en évidence des molécules ou des gènes propres à chaque personne, comme par exemple les groupes sanguins.
Il existe également des antigènes appelés HLA, beaucoup plus nombreux, et qui sont la cible des rejets lors des greffes. Les chances de trouver chez un donneur la même composition d’antigènes est extrêmement rare. Ainsi, lors d’une greffe, il faut trouver la personne qui est la plus proche. Mais cela est souvent très difficile, car chaque sujet est presque unique, notamment pour ses constituants et pour ce qui concerne les molécules reconnues par le système immunitaire ; un peu comme si cette personne avait une carte de visite personnelle.
Images réelles de l’interview de Jean-François Bach, professeur de l’Académie des sciences.
La responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement (programme de SVT de 3e, Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008, partie Risque infectieux et protection de l’organisme). L’immunité adaptative, prolongement de l’immunité innée (programme de SVT de terminale S, Bulletin officiel spécial n° 8 du 13 octobre 2011).
La vidéo peut servir à expliquer la notion de soi et non-soi dans le cadre de la partie sur le système immunitaire, et plus précisément les groupes sanguins, sans approfondir au niveau moléculaire et sans distinction des différentes phases de la réponse immunitaire.
Elle peut également servir aux élèves qui réalisent un exposé ou un projet sur le thème de la transplantation et des greffes (dons d’organes, de tissus ou de cellules) dans la quatrième partie sur la responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement.