Le fonctionnement du testicule
La production de spermatozoïdes dans les tubes séminifères du testicule est régulée par la testostérone, dont la production est elle-même contrôlée par des hormones secrétées par le complexe hypotalamo-hypophysaire, situé à la base du cerveau. Mais la testostérone agit elle-même en retour sur le cerveau…
compléments pédagogiques
Chez l’homme adulte, les testicules fabriquent des spermatozoïdes. Ces cellules sexuelles ont des caractéristiques très particulières qu’elles acquièrent progressivement, après de nombreuses divisions et un long processus de différenciation. L’ensemble de ces phénomènes a lieu dans les tubes séminifères qui constituent les testicules. Une hormone est indispensable à ce processus : c’est la testostérone, sécrétée par les cellules de Leydig des testicules. Une partie du cerveau nommée « complexe hypothalamo-hypophysaire » joue aussi un rôle dans la production des spermatozoïdes : en permanence, des hormones hypophysaires sont sécrétées dans le sang et agissent sur les testicules. Mais la testostérone sécrétée par les cellules de Leydig agit aussi sur le cerveau : il existe un dialogue constant entre les testicules et le complexe hypothalamo-hypophysaire.
Animation de synthèse, infographie entrecoupée d’électronographies (observation au MEB).
Fonctionnement du testicule, production des spermatozoïdes.
En cycle 4, la séquence vidéo peut être utilisée pour aborder « relier le fonctionnement des appareils reproducteurs à partir de la puberté aux principes de la maîtrise de la reproduction ». On peut proposer une approche en deux temps : d’abord pour préciser la fabrication continue de spermatozoïdes chez l’homme (que les élèves pourront comparer au fonctionnement cyclique de l’appareil génital féminin), puis pour comprendre le rôle du cerveau dans les sécrétions de testostérone, hormone déclenchant l’établissement des caractères sexuels secondaires à la puberté. En premières ES/L et en première S, la séquence vidéo peut être utilisée pour des recherches concernant la mise au point future de contraceptifs hormonaux masculins, toujours à l’état de recherche actuellement. Ils pourront mettre en évidence le dialogue entre complexe hypothalamo-hypophysaire et gonades, ainsi que le but recherché dans la prise d’un contraceptif hormonal (arrêter la libération de gamète par une modification des concentrations hormonales de façon réversible).