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La réaction inflammatoire

La peau et les muqueuses constituent une barrière physique qui protège efficacement l’’organisme des agressions externes. Il arrive cependant qu’à la suite d’un traumatisme ou d’une infection, des micro-corps étrangers parviennent à franchir ce bouclier. Un mécanisme de défense complexe se met alors en place : la réaction inflammatoire…

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03:40
Cycle 4, Lycée Général et technologique, Lycée professionnel et post-bac

L'inflammation est une réaction innée de l'organisme, déclenchée en réponse à un traumatisme (brûlure, piqûre) et/ou à une agression par un pathogène (bactéries, par exemple). Cette réaction de défense, caractérisée, au niveau de la zone lésée, par l’existence couplée d’une rougeur, douleur, chaleur, d’un gonflement, repose essentiellement sur l’intervention de cellules différenciées du système immunitaire (les macrophages, les cellules dendritiques, les mastocytes…).
Par leurs actions coordonnées, ces cellules sont capables d’interagir avec les éléments à neutraliser. Cette capacité passe d’abord par l’émission de signaux d’alerte (les médiateurs chimiques de l’inflammation), capables de mobiliser, de recruter des cellules immunocompétentes : les phagocytes.
L’arrivée de ces cellules, sur la zone tissulaire cible, permet alors, après reconnaissance de l’élément à neutraliser, de procéder à son élimination par phagocytose.
Ce mécanisme cellulaire propre à certaines cellules immunitaires (les phagocytes) permet non seulement d’éliminer les éléments étrangers, mais prépare aussi la réponse immunitaire adaptative.

Animation de synthèse, infographie entrecoupée d’électronographies présentant des cellules immunitaires (mastocyte, cellule dendritique, macrophage…) et d’une vidéographie illustrant la phagocytose.

•    Contamination
•    Reconnaissance des motifs antigéniques par des cellules sentinelles (macrophages, cellules dendritiques, mastocytes)
•    Libération de médiateurs chimiques (histamine, cytokines)
•    Vasodilatation, diapédèse
•    Signes cliniques de la réaction inflammatoire
•    Phagocytose de l'agent infectieux ;
•    La réponse immunitaire peut se poursuivre par une réaction acquise ou adaptative, spécifique de l'antigène présenté par une cellule appelée « cellule présentatrice de l'antigène », souvent, un phagocyte.
 

La séquence observée peut être rattachée à trois notions abordées dans le programme de terminale STL, enseignement : Le document infographique proposé peut être découpé en 2 séquences permettant chacune la découverte et l’étude d’un point central associé à la réaction inflammatoire.
La première partie du document contextualise la mise en place de la réaction inflammatoire et présente les acteurs cellulaires impliqués. L’élève fait ainsi connaissance d’une part avec les mastocytes, les macrophages et les cellules dendritiques, et d’autre part, avec le pathogène impliqué dans la situation envisagée. Cette prise de connaissance peut se poursuivre par l’identification des rôles essentiels assurés par ces cellules lors de la réponse inflammatoire, ainsi que par leurs caractéristiques propres.
Dans un second temps, le document animé peut servir de support pour présenter et expliciter la phagocytose, processus central de la réponse étudiée. Ce mécanisme cellulaire, découpé en plusieurs phases, est ici présenté et commenté en utilisant le vocabulaire scientifique. La séquence observée permet alors à l’élève de réaliser une schématisation légendée de chacune de ces étapes, en remobilisant ce vocabulaire et en soulignant l’importance de la dernière phase : celle de la présentation antigénique.
Cette séquence peut aussi bien constituer le bilan (ou la préparation dans un dispositif de classe inversée) de l’étude de la « réaction inflammatoire » en terminale S.
En cycle 4, on pourrait utiliser des extraits (de 0 min à 0 min 45 s et 2 min 03 s à 2 min 50 s) pour illustrer les réactions qui permettent à l'organisme de se préserver des micro-organismes pathogènes.

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