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La méningite : l’histoire

La méningite a été décrite pour la première fois par le médecin écossais Robert Whytt en 1768. Au XIXe siècle, des épidémies de méningite frappent l’Europe, les États-Unis et l’Afrique. En 1885, le médecin autrichien Anton Weichselbaum décrit le méningocoque, la bactérie responsable de cette maladie. La lutte contre la méningite a fait de grands progrès avec la découverte par Alexander Flemming du premier antibiotique, la pénicilline, puis avec l’arrivée dans les années 1970 d’un premier vaccin et celle, dans les années 2000, de vaccins conjugués, s’attaquant à plusieurs bactéries à la fois.

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Les méningites ont longtemps été ignorées : leur première description remonte à 1768, par l’anglais Robert Whytt dans un ouvrage posthume. Le XIXe siècle voit apparaître les crises épidémiques majeures en Europe, aux États-Unis et principalement sur le continent africain. Le méningocoque, bactérie responsable de la majorité des cas de méningites, n’est identifié qu’à la fin du siècle par l’Autrichien Anton Weichselbaum.
À partir de ce moment-là, les soins commencent à progresser : sérothérapie (introduction dans l’organisme des malades d’un sérum sanguin venant d’animaux immunisés tels que le cheval), puis usage de l’antibiotique pénicilline après sa découverte en 1923.
Les moyens de prévention vaccinaux progressent également : des vaccins polysaccharides utilisés massivement pendant la guerre du Viêtnam aux vaccins conjugués de première et de nouvelle générations qui laissent entrevoir une issue favorable et l’éradication de la maladie.

Film d’animation

Découverte des méningites, méningocoque, évolution des moyens de traitement et de prévention.

Le référentiel du Brevet de technicien supérieur en analyses de biologie médicale comporte un enseignement de microbiologie. Au sein de cette thématique, le module 3 de bactériologie systématique comporte un chapitre sur les infections causées par les bactéries du genre Neisseria, dont le méningocoque.
Cette séquence vidéo apporte une vision d’ensemble des aspects historiques de la maladie et constitue une introduction idéale à ce chapitre du référentiel. D’autre part, l’évocation des traitements des méningites par la pénicilline offre un lien intéressant avec les vidéos concernant l’antibiorésistance.

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