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La lignée humaine

C’est une erreur de placer l’homme au sommet de l’évolution, comme l’aboutissement ultime du processus. Preuve en est que des espèces nouvelles apparaissent chaque jour. Au sein du buisson des espèces, l’homme appartient tout simplement à la lignée des grands singes et un chimpanzé est plus proche d’un humain qu’il ne l’est d’un gorille. Un changement de perspective auquel nous convie avec humour Pierre-Henri Gouyon.

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03:56
Cycle 4, Lycée Général et technologique, Terminale S

Pierre-Henri Gouyon tente de nous faire comprendre que, nous, humains, sommes comme toutes les autres espèces actuelles : le résultat de l’évolution, la terminaison d’une petite branche du buisson du vivant.
Cette vision objective de l’évolution est cependant troublée par celle, anthropocentrique, de l’humain qui contemple le buisson du vivant. Un anthropocentrisme l’amène à vouloir à tout prix dégager une ou des caractéristiques exceptionnelles à une branche si particulière : la sienne.
En prenant appui sur plusieurs exemples parlants, Pierre-Henri Gouyon explique que chaque espèce actuelle est en fait le résultat d’une histoire évolutive, de bifurcations successives de lignées à partir d’un ancêtre commun. Ces histoires évolutives ont laissé des empreintes, des signatures dans chaque génome. Ainsi, la comparaison des ressemblances et différences entre les génomes de deux espèces actuelles permet d’établir des filiations cohérentes au regard de la théorie de l’évolution.
De quoi pouvoir réfuter une affirmation souvent entendue : « L’évolution a produit de très nombreuses espèces et, à la fin, elle a produit l’Homme. »

Témoignage/entretien de Pierre-Henri Gouyon.

Lignée humaine, biais lié à la perception par l’humain, place de l’humain dans le buisson de l’évolution.

En cycle 4, cette vidéo permet d’aborder les grands groupes d’êtres vivants, dont l’Homo sapiens, leur parenté et leur évolution. En terminale S, les élèves sont amenés à porter un regard réfléchi sur l’histoire évolutive de la lignée humaine, sur la place de l’Homme au sein des primates. Dans les deux cas, cette vidéo permettra d’attirer l’attention sur une vision anthropocentrée de l’évolution et de replacer l’humain dans le buisson de l’évolution.
L’établissement de liens de parenté entre représentants hominines et paninines peut s’effectuer à travers l’analyse comparative de séquences alignées de gènes ou de protéines homologues. On montre alors que la génétique permet de confirmer les liens de parenté entre certaines espèces et même de les quantifier. Cette étude vient conforter l’affirmation du professeur Gouyon : « La filiation des formes vivantes se traduit tout à fait concrètement par des ressemblances en termes de génomes… »
Cette utilisation de la vidéo en parallèle du travail mené par les élèves permet ainsi de souligner l’adéquation existant entre l’enseignement prodigué et l’état actuel des connaissances scientifiques.

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