L’émancipation des femmes : mythe ou réalité ?
Introduction
En France, dès le début de la guerre et de la mobilisation générale, le 2 août 1914, le président du Conseil des ministres René Viviani, qui songe à une guerre courte, lance un appel aux paysannes françaises, les seules dont il pense avoir un besoin urgent dans les campagnes, au moyen d’affiches placardées :
Debout donc, Femmes françaises, jeunes enfants filles et fils de la Patrie ! Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur les champs de bataille. Préparez-vous à leur montrer demain la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés ! Il n’y a pas dans ces heures graves de labeur infime, tout est grand qui sert le pays. Debout, à l’action, au labeur ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde.
Très vite, c’est dans tous les pays touchés par la guerre et dans tous les secteurs d’activités économiques, que les femmes sont impliquées, qu’elles soient bénévoles ou non. Elles sont d’ailleurs considérées, comme le dit aussi René Viviani, comme une des clés de voûte de la victoire. Les hommes étant partis au front, les femmes doivent les remplacer dans les champs, dans les usines et dans les ateliers afin de répondre à la demande de main-d’œuvre qui, par ailleurs, augmente fortement dans certains secteurs liés à l’industrie de la guerre.
Il est ainsi tentant de déduire, comme cela est souvent fait, que le rôle des femmes dans la Grande Guerre serait la matrice de leur émancipation. Poursuivant cette idée, la personne de la « garçonne », femme aux cheveux courts, qui rejette le corset et affirme son indépendance, apparaît au terme de ces années-là, au lendemain de la guerre.
Pour autant, le débat sur une soi-disant émancipation des femmes avec la Grande Guerre est plus complexe qu’il n’y paraît. Il convient de s’y pencher afin d’éviter les idées reçues et la construction de ce que Françoise Thébaud appelle une « mémoire hagiographique de la mobilisation féminine », avec cette vision d’une guerre émancipatrice.
Une historiographie complexe
Ce sujet, qui constitue l’un des objets d’études portant sur la Grande Guerre, se croise avec l’historiographie qui s’intéresse plus spécifiquement à l’histoire des femmes, et qui a évolué en histoire du genre, tout comme il entre en résonance avec l’histoire sociale, puis plus largement l’histoire culturelle. Selon l’expression de Françoise Thébaud, on peut identifier plusieurs « âges historiographiques » dans l’évolution de ce courant de recherche historique relativement récent. Ainsi, les premiers travaux entrepris à partir de la fin des années 1960 portent surtout sur l’Angleterre et montrent des femmes exerçant des professions à responsabilités ; ces travaux mettent aussi en exergue les mutations qu’a amorcées la situation de guerre au Royaume-Uni. L’Imperial War Museum est au centre de ce courant, fortement axé sur l’histoire des femmes anglaises, à travers l’étude de grandes figures, sources de fierté. Au cours des années 1980, un deuxième courant insiste davantage sur le caractère conservateur de la guerre en matière de rapports entre les sexes et développe ainsi surtout la thèse de la non-émancipation ; ou bien, si émancipation il y a, elle est de nature soit provisoire, soit superficielle. Enfin, depuis les années 1990, sont davantage mis en avant l’importance des nuances, à la fois selon les échelles d’observation des objets (l’individu, le groupe ou la collectivité), selon la temporalité de l’étude envisagée (l’approche et les résultats ne sont pas les mêmes si on choisit une temporalité d’étude courte, moyenne ou longue), selon l’angle et les outils, les méthodes, et par conséquent les sources, choisis (social, culturel, juridique…) et, enfin, selon les différences entre les femmes (pays, classe sociale, âge…). Par ailleurs, au cours des années 1990, la réalité des conflits contemporains, et particulièrement de la guerre en ex-Yougoslavie, remet totalement en question l’idée qu’une guerre pourrait constituer un terrain d’émancipation pour les femmes en mettant en relief des aspects qui avaient été délaissés des champs de la recherche, particulièrement sur le sujet des violences sexuelles et d’autres exactions spécifiquement commises à l’endroit des femmes lors des conflits.
Ainsi, qu’en est-il donc pour la Grande Guerre ?
Une place particulière accordée aux femmes ?

La contribution des femmes à l’effort de guerre se traduit par des formes multiples et variées : les femmes d’agriculteurs qui, dans des pays à dominante rurale et agricole comme la France ou la Belgique, assument les travaux des champs et la production agricole à partir de l’été 1914 ; celles qui s’engagent comme infirmières ; les « marraines de guerre », qui écrivent et envoient des colis aux soldats du front, rendent visite aux blessés dans les hôpitaux ; ou les femmes urbaines qui compensent un manque de main-d’œuvre dans de nombreux secteurs d’activités, en conduisant les tramways, par exemple, ou en travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d’armement…

Au Royaume-Uni, les femmes sont plus d’un million à travailler dans les usines d’armement. Au Canada, sur une population totale de huit millions de personnes, alors qu’environ six cent mille femmes occupent déjà des emplois permanents au début de la guerre, ce chiffre double au cours du conflit, passant à un million deux cent mille. Au fur et à mesure de l’engagement des belligérants dans la guerre, qui s’avère de plus en plus longue, et du développement conjoint d’une véritable économie de guerre, la main-d’œuvre féminine est nécessairement requise. Un grand nombre de femmes travaillaient déjà avant la guerre, surtout en France, mais elles étaient le plus souvent cantonnées dans des tâches considérées comme secondaires : « Les femmes du peuple ont, elles, toujours travaillé : les ménagères populaires étaient aussi des lingères, des couturières, des blanchisseuses, des marchandes de quatre saisons […]. Puis la tertiarisation offrit aux filles des classes moyennes des emplois de col blanc. » Ce qui est alors nouveau, en revanche, est leur embauche dans les usines d’armement, où les ouvrières sont vite désignées sous le nom de « munitionnettes » ou « obusettes », dès l’année 1915. Dans le contexte de « crise des obus » et de guerre des tranchées, le nombre d’ouvrières augmente fortement pour atteindre 400 000 en France, à la fin de l’année 1917. Mais les disparités sont importantes d’une entreprise à l’autre : les femmes composent 60 % du personnel chez Citroën, qui produit alors des obus, et seulement 20 % dans l’entreprise Panhard-Levassor, tournée vers la fabrication de munitions et de véhicules adaptés aux besoins de l’armée. Au début de l’année 1918, alors que la mobilisation féminine semble être à son niveau maximum, l’ensemble du personnel féminin du commerce et de l’industrie dépasse de 20 % son niveau d’avant-guerre.
L’emploi des femmes dans les usines Renault de Billancourt
<strong>Effectif salarié total</strong> | <strong>Nombre de femmes salariées</strong> | <strong>% de femmes au sein du personnel</strong> | |
<strong>Janvier 1914</strong> | 4 970 | 190 | 3,8 |
<strong>Décembre 1916</strong> | 20 157 | 3 654 | 18,1 |
<strong>Printemps 1918</strong> | 21 400 | 6 770 | 31,6 |
D’après 14-18. Le magazine de la Grande Guerre, n° 1, avril-mai 2001.
La journaliste française Marcelle Capy, féministe et libertaire, travaille quelques semaines incognito dans une usine de guerre. Son témoignage paraît dans La Voix des femmes entre novembre 1917 et janvier 1918 :
« L’ouvrière, toujours debout, saisit l’obus, le porte sur l’appareil dont elle soulève la partie supérieure. L’engin en place, elle abaisse cette partie, vérifie les dimensions […] relève la cloche, prend l’obus et le dépose à gauche. Chaque obus pèse sept kilos. En temps de production normale, 2 500 obus passent en 11 heures entre ses mains. Comme elle doit soulever deux fois chaque engin, elle soupèse en un jour 35 000 kg. Au bout de trois quarts d’heure, je me suis avouée vaincue. J’ai vu ma compagne toute frêle, toute jeune, toute gentille dans son grand tablier noir, poursuivre sa besogne. Elle est à la cloche depuis un an. 900 000 obus sont passés entre ses doigts. Elle a donc soulevé un fardeau de 7 millions de kilos. Arrivée fraîche et forte à l’usine, elle a perdu ses belles couleurs et n’est plus qu’une mince fillette épuisée.
Je la regarde avec stupeur et ces mots résonnent dans ma tête : 35 000 kg.»
Comme en atteste l’historiographie récente, l’étude des parcours individuels montre que les effets de la guerre ne sont donc pas les mêmes pour toutes les femmes. On constate ainsi de grandes différences en fonction des âges et des classes sociales. Les jeunes filles des milieux moyens et aisés, ainsi que les orphelines, semblent avoir bénéficié à cette époque d’une amélioration de leur condition en gagnant en autonomie et en indépendance. D’autre part, celles qui travaillent dans le secteur tertiaire exercent les métiers les moins pénibles. La Grande Guerre entraîne aussi la professionnalisation du métier d’infirmière et la féminisation du sectaire tertiaire. Dans ce secteur, qui connaît un extraordinaire essor depuis la Belle Époque, de plus en plus de jeunes femmes et de jeunes filles, surtout issues des milieux bourgeois, trouvent du travail.

Toutefois, dès la guerre finie, la grande majorité des femmes retournent à leurs activités précédentes et les sociétés, d’une manière générale, semblent souhaiter revenir à la situation antérieure dans tous les domaines, non seulement à propos de la situation des femmes mais pour l’ensemble de la population. Cette volonté est particulièrement présente dans les discours politiques et sur les affiches. Et même, « cette évolution n’est pas du goût des soldats qui appréhendent de ne pas retrouver leur statut une fois la paix revenue » . Les hommes doivent retourner au travail, les femmes retrouver leurs tâches. En même temps, ce retour à la normale n’est, de fait, pas possible du fait de l’ampleur de la mortalité de la guerre, et particulièrement celle des hommes, avec environ 9,7 millions de soldats de toutes nationalités qui sont morts au combat…
Le féminisme durant la Grande Guerre
Durant la Belle Époque (fin XIXe siècle à la Grande Guerre), le féminisme connaît un succès indéniable en Europe et en Amérique du Nord, porté par des figures charismatiques qui se battent pour l’égalité des droits civiques. En France, par exemple, l’association la plus dynamique est l’Union française pour le suffrage des femmes, que préside l’une de ces fortes personnalités, Marguerite de Witt-Schlumberger. Une autre figure du mouvement est Madeleine Pelletier, médecin, qui revendique le droit à l’avortement. Mais dans l’ensemble, le féminisme reste modéré et cantonné aux revendications civiques, et ce sont davantage des compromis qui sont envisagés.

Dès 1914, en France, les féministes soutiennent l’Union sacrée ; Marguerite de Witt-Schlumberger lance même un appel aux femmes dans ce sens. C’est à ce moment que naît ce que l’on peut appeler un « patriotisme féminin », qui a pour objectif d’encourager les soldats, de soigner les blessés, de mettre sa force de travail et son énergie à la disposition des moyens de production afin de participer, de n’importe quelle manière, à l’effort de guerre. Ce patriotisme est largement soutenu et encouragé par les gouvernements qui mettent en place des mesures afin de favoriser le travail des femmes mais dans un esprit qui reste toutefois amplement conservateur.
Les luttes féministes de l’époque, elles, sont essentiellement fondées, au départ, sur des revendications d’égalité – de salaire et de droits. Les femmes souffrent en effet tout particulièrement de conditions de travail difficiles et perçoivent des salaires très bas. Le slogan « travail égal, salaire égal », qui est le plus usité, illustre bien ce combat. Certaines femmes organisent ici et là des mouvements de grèves et obtiennent quelques augmentations de salaires, notamment dans l’industrie de l’armement, dont les conditions peuvent être particulièrement difficiles, voire dangereuses et toxiques pour la santé, et avec des cadences très élevées…

Le droit de vote est aussi un combat permanent qui unit toutes les féministes depuis l’origine du mouvement. Mais les différents courants féministes sont nombreux, et divergent même parfois. En France par exemple, on compte des patriotes, des néomalthusiennes comme Nelly Roussel, qui prônent l’avortement, mais aussi des socialistes, avec leurs représentantes Hélène Brion, Madeleine Vernet ou Louise Saumoneau. Cette dernière est présente à la Conférence internationale des femmes socialistes qui réunit à Berne, en mars 1915, les militantes restées fidèles à l’internationalisme.
Au Royaume-Uni, le mouvement des suffragettes naît en 1865 et prend une forme plus radicale entre 1903 et 1917. Emmeline Pankhurst, fondatrice et dirigeante du WSPU (Women’s Social and Political Union) de 1903 jusqu’à sa mort, en 1928, appelle l’action pour le droit de vote des femmes, qui est à l’origine d’une importante vague féministe.

Dès 1908, les suffragettes ont vivement fait la promotion du journal Votes for Women qui encourage les femmes londoniennes à réclamer le droit de vote. Deux ans plus tard, Hyde Park est envahi par des milliers de personnes supportant le mouvement des suffragettes. Les manifestantes transportent des bannières avec l’inscription « Deeds, Not Words » (« Des actions, pas des promesses »). Les multiples manifestations protéiformes qu’Emmeline Pankhurst organise, comme s’enchaîner aux lampadaires, provoquer des incendies dans des immeubles, faire une grève de la faim ou bien couper les fils des télégraphes, lui valent d’être arrêtée cinq fois entre 1908 et 1913. Libérée en 1914, elle soutient l’effort de guerre et se rend aux États-Unis pour faire de la promotion en faveur des Alliés. Elle incite aussi les femmes à devenir infirmières durant la guerre.

Un autre cas de manifestation de suffragette est celui de Mary Richardson qui, le 10 mars 1914, entre munie d’un hachoir dans la National Gallery pour s’en prendre à la toile Vénus à son miroir, de Diego Vélasquez. Mary Richardson est condamnée à six mois de prison. Dans une déclaration au Women’s Social and Political Union, elle explique qu’elle a essayé de détruire l’image de la plus belle femme de la mythologie pour protester contre le gouvernement qui détruit Emmeline Pankhurst.
Finalement, face à ces nombreuses manifestations des suffragettes, un débat a lieu en 1917 au Parlement britannique au sujet du droit de vote pour les femmes, au cours duquel il est décidé qu’il leur sera accordé pour les élections de décembre 1918. Après cette victoire des femmes anglaises, les autres femmes du Commonwealth s’engagent dans des luttes similaires.
Au Canada, Montréal est également un important foyer du féminisme au début du XXe siècle. Au Montréal Local Council of Women, fondé en 1893 et qui s’adresse majoritairement aux anglophones, s’ajoute la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste en 1907, pour rallier les francophones. À l’instar de leurs consœurs européennes, ces organisations luttent à la fois pour la reconnaissance des droits politiques et juridiques des femmes et pour leur accès aux études supérieures et aux professions libérales. Les figures du féminisme montréalais sont Marie Gérin-Lajoie (1867-1945) et Julia Drummond (1897-1937), mais bien d’autres femmes, appartenant surtout à des milieux aisés, s’y illustrent.
À la fin de la guerre, certaines féministes émettent, en vain, le souhait de participer aux traités de paix. Finalement, particulièrement en France, ce mouvement est souvent perçu – sans surprise majoritairement par les hommes – comme un combat de bourgeoises. À cette idée s’ajoute celle que le féminisme est un combat déplacé puisque l’inquiétude majeure, après quatre années d’une effroyable guerre, est la dépopulation et la mise en place de mesures afin d’y remédier. En janvier 1919, la démobilisation des femmes est rendue officielle par les autorités et la difficulté réside dans l’aide à apporter aux quatre millions de veuves que fait la guerre dans le monde, dont presque 700 000 pour la France seule. À ce moment-là, les velléités d’émancipation ne concernent alors plus qu’un cercle étroit d’intellectuelles de la bourgeoisie éclairée. Pour la majorité des femmes, l’après-Grande Guerre se traduit par un retour à la « normale » et aux valeurs traditionnelles. Par exemple, dans une France traumatisée par la saignée démographique, les femmes sont renvoyées à leur rôle d’épouses, de maîtresses de maison et de mères de famille, d’autant plus quand les enfants ont perdu leur père, et ce sont les théories natalistes qui l’emportent largement. Le Parlement français promulgue même une loi nataliste répressive en matière de contrôle des naissances, qui demande aux Françaises de devenir des mères et de repeupler le pays après la catastrophe démographique.
Ainsi, en France, aucune des revendications formulées par les féministes ne seront réalisées au lendemain de la guerre, ni même dans les années 1920 – ni droit de vote, ni amélioration du statut civil de la femme mariée. Pourtant, en 1919, la Chambre des députés vote des droits politiques pour les femmes mais le Sénat, alors dominé par le Parti radical qui se méfie profondément du droit de vote des femmes, s’y oppose. En effet, ce groupe conçoit que les femmes sont sous la coupe de leurs curés et confesseurs, dont elles suivraient les avis pour voter, et que la France serait alors plus conservatrice avec leurs voix. De leur côté, les Allemandes, comme les Britanniques, obtiennent le droit de vote à l’issue de la Première Guerre mondiale. Pour d’autres pays, comme le Canada, le droit de vote commence à être accordé à certaines catégories de femmes dès 1917, pour s’étendre ensuite aux femmes, sujets britanniques, âgées de 21 ans et qui « possèdent les qualités qui donneraient à un homme le droit de voter ». En Belgique, la loi de 1921 donne aux seules veuves de guerre le droit de vote à toutes les élections. Pour les autres femmes, le droit de vote est limité aux élections communales.
Les espionnes : un rôle important dans la Grande Guerre
Sur l’histoire et le rôle des espionnes durant la Première Guerre mondiale, voir l’article complet de Chantal Antier, « Espionnage et espionnes de la Grande Guerre », Revue historique des armées, n° 247, Dossier « Le renseignement », 2007, p. 42-51.
Conclusion
Loin d’être le moment d’une réelle émancipation des femmes, la guerre est avant tout, pour les femmes comme pour les hommes, une épreuve. À tous elle apporte son lot de souffrances ; celles des femmes sont plus particulièrement liées aux séparations, aux deuils et au fait d’assumer toutes les tâches alimentaires et domestiques dans un contexte difficile et de pénuries de toutes natures. D’autre part, les exactions commises sur les populations pendant les mois d’invasion puis les années d’occupation à l’Ouest (France du Nord-Est et Belgique) touchent essentiellement les femmes, qui sont alors directement confrontées à l’expérience de guerre : viols, travaux forcés, déportations, que ce soit dans le cadre de l’occupation, ou dans celui d’une répression, en cas de résistance à l’occupant…
Notes
bibliographie - sitographie
- 14-18. Le magazine de la Grande Guerre, n° 1, avril-mai 2001.
- Antier Chantal, « Espionnage et espionnes de la Grande Guerre », Revue historique des armées, n° 247, Dossier « Le renseignement », 2007, p. 42-51.
- Ripa Yannick, « Aux femmes la patrie peu reconnaissante », L’Histoire, n° 61 : 14-18. La catastrophe, octobre 2013.
- Thébaud Françoise, « Penser la guerre à partir des femmes et du genre : l’exemple de la Grande Guerre », Astérion (revue numérique), n° 2, Dossier « Barbarisation et humanisation de la guerre », ENS Éditions, 2004.
- Thébaud Françoise, « Femmes et genre dans la guerre », in Stéphane Audoin-Rouzeau, Jean-Jacques Becker (dir.), Encyclopédie de la Grande Guerre, Montrouge (92), Bayard, 2004, p. 613-625 (édition du centenaire, 2014, réédition Perrin, coll. « Tempus », 2012).
- Thébaud Françoise, « La guerre, et après », in Évelyne Morin-Rotureau (dir.), 1914-1918 : combats de femmes, Paris, Autrement/Ministère de la Défense, 2004, p. 185-199 (édition Autrement 2014).
- « Les femmes et la Première Guerre mondiale » sur le site de Réseau Canopé.