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La curation est née dans une optique de mercatique. De fait pour répondre aux besoins des entreprises, une pléthore d’outils est apparue. Comment le curator peut-il trouver l’outil qui sera adapté à ses objectifs ? Enfin, la curation ne serait qu’une pratique non respectueuse du droit d’auteur. Doit-elle être condamnée ou peut-elle continuer à exister si un nouveau comportement sur la toile est mis en place ?

Jérôme Deiss résume parfaitement dans l'infographie suivante les cinq étapes de la curation [23].

Pour étayer ces étapes, nous allons expliquer un des systèmes que nous avons mis en place au début de l’année scolaire 2013/2014 avec l’outil Scoop-it.

a. Définir son sujet de veille

Notre objectif a été de recenser dans un outil les différentes informations qui peuvent être utiles à la communauté enseignante : textes officiels, nouveaux outils ou nouvelles pratiques pédagogiques et suivi de l’offre culturelle. Nous sommes ici en présence d’une démarche qui nous a été propre et non commanditée par les enseignants.

b. Récolte des sources ou le sourcing

Afin de pratiquer la veille nécessaire, nous avons ouvert un compte Twitter et nous avons référencé les organismes qui pouvaient nous aider à trouver l’information pertinente. Parmi nos sources, nous ne trouvons quasiment que des sites institutionnels comme par exemple : le ministère de l’Education Nationale, le Café Pédagogique ou encore différents CANOPE. Pour pratiquer notre veille, nous utilisons également la liste de diffusion des professeurs documentalistes, Facebook ou Scoop-it directement.

c. La sélection d’informations

La sélection des informations se fait en fonction de ce que nous estimons important. Nous sommes donc en présence d’une sélection manuelle et subjective. Avant de publier une information, nous en prenons connaissance afin de nous assurer qu’elle pourra répondre à un besoin de la communauté.

d. Editorialisation de l’information

L’éditorialisation consiste à mettre en forme l’information, la commenter mais également choisir les mots-clés qui permettront de la retrouver aisément.

e. Le partage

Le partage se fait à travers la plateforme Scoop-it dont un hyperlien a été mis dans l’Esidoc de notre établissement. Quand nous nous sommes lancés dans l’aventure, cet outil nous paraissait intéressant car il présentait l’information sous forme de journal. Malheureusement, nous trouvons qu’il a perdu une partie de son attrait depuis qu’il n’y a plus la possibilité de faire une recherche par tags. Quand il y a une accumulation d’articles, cela devient difficile de s’y retrouver. Ce projet sera poursuivi mais avec une autre plateforme.

Pour qu’il y ait curation, il faut que ces cinq activités puissent être exercées. Les créateurs de plateformes de curation en ont eu conscience puisque leurs outils les intègrent, même si leur positionnement diffère.

Notes de bas de page