Quelles sont les implications pour les 'experts de l'information' ? (p.30)

Le texte est traduit de JISC Google generation : Information behaviour of the researcher of the future que vous trouverez dans sa version originale : Ouvre ce lien externe dans une nouvelle fenêtrehttp://www.jisc.ac.uk/media/documents/programmes/
reppres/gg_final_keynote_11012008.pdf

© Centre for Information Behaviour and the Evaluation of Research (CIBER), UCL, 2008.

Le cadre 
     Quels sont les objectifs de cette étude ?
     Comment a été menée cette étude ?
     Qu’est-ce-que la génération Google ?
     Qu’est-ce que 'la transition numérique' et en quoi est-ce que cela affecte les bibliothèques ?
     Comment les gens se comportent-ils habituellement dans une bibliothèque numérique ?
La génération Google
     Que savons-nous du comportement informationnel des jeunes ?
     Comment les jeunes se comportent-ils actuellement dans une bibliothèque numérique ? 
     Le phénomène des réseaux sociaux : est-ce important ?
     'Génération Google' mythe ou réalité ?
     Que savons nous vraiment de la génération Google ?
     Où sont les écarts de compétences ?
Regards vers le futur
     A quoi pourrait ressembler l'environnement informationnel en 2017 ?
Défis
     Quelles sont les implications pour les 'experts de l'information' ?
     Quelles sont les implications pour les bibliothèques de recherche ?
     Quelles sont les implications pour les politiciens ?
     Des défis pour nous tous

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(p.30)

Il y a plusieurs messages pour les professionnels de l'information dans ce rapport.
Petit à petit Internet se fond dans le décor comme un outil que tout le monde considère comme allant de soi – mais les bibliothèques ne sont ni au niveau des exigences des étudiants et des chercheurs en matière de services intégrés ni en adéquation avec leur expérience d'internet (incluant Google et autres outils). Les consommateurs d'information - de tous âges - utilisent les médias numériques avec voracité, et pas nécessairement de la façon dont les bibliothécaires pensent qu'il conviendrait de le faire.
Tous les obstacles à l'accès : que ce soient les log-in, les coûts, les copies papier supplémentaires, sont beaucoup trop élevés pour la plupart des consommateurs, et l'information au delà de ces barrières sera de moins en moins prise en compte.
Étant donné les taux actuels d'investissement des grosses entreprises de moteurs de recherche, et la stagnation, voire la baisse des budgets R&D, il semblerait que la seule stratégie efficace soit une intégration plus étroite des contenus de bibliothèques aux moteurs de recherche commerciaux. C'est urgent, car la situation économique des bibliothèques commence à perdre de l'intérêt aux yeux de nombreuses personnes extérieures à la profession. Cette solution conviendrait également aux étudiants qui ont peu de temps parce qu'ils doivent travailler pour financer leurs études, ou parce qu'ils étudient à temps partiel ou à distance.
Le programme École virtuelle de CIBER a apporté des indices – où que l'on regarde – qu'il y a des différences nettes de comportements lors de la recherche d'information selon les sujets, les sexes, et son rôle dans le travail. Il est de plus en plus évident qu'une seule et unique politique pour les bibliothèques ou l'architecture des systèmes ne pourra pas fonctionner : il y a autant (même si c'est généralement ignoré) de diversités au sein de la population étudiante d'aujourd'hui qu'il en existera entre celle d'aujourd'hui et celle de demain. Sans données analytiques détaillées sur le sujet, il sera impossible de cibler les services de façon efficace.
Notre dernier message, sur lequel les professionnels de l'information ont exactement les compétences requises pour intervenir, est le besoin d'une plus grande simplicité. Nous savons que les jeunes étudiants, en particulier, ont une connaissance très limitée des services offerts par les bibliothèques. Le problème est à la fois d'améliorer la prise de conscience de ce contenu cher et de qualité, et en même temps de standardiser les interfaces et de les rendre plus faciles à utiliser. La quantité de connaissances nécessaires à n'importe quel utilisateur de bibliothèque ou à n'importe quel bibliothécaire pour se frayer un chemin dans cette complexité est actuellement énorme. Les bibliothécaires sont ici coupables d'autosatisfaction.

Niveau de fiabilité : élevé

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